Comment faire taire le bruit au bureau ?

Sourd, fort, perçant, continu… Le bruit gênerait 6 actifs sur 10 (1). Quelles conséquences sur notre santé ? Comment se préserver des nuisances sonores en open-space ? Découvrez comment améliorer le confort acoustique de vos espaces de travail.

Silence du mur au plafond !

Bruit : comment survivre à l’open-space

Travailler dans un espace bruyant - au-delà de 45 dB(A) - est source de fatigue, de stress et de manque de concentration. Une bonne acoustique est donc primordiale pour préserver la santé des collaborateurs et celle de l’entreprise. En la matière, Saint-Gobain a développé toute une gamme de solutions au travers de ses marques Ecophon ou Eurocoustic.

En open space, une charte de bonne conduite permet à chacun de prendre conscience que l’on peut devenir "le bruit" de l’autre, en parlant fort, au téléphone, entre collègues.
Pauline Lavagne d’Ortigue
Directrice Design et User Experience chez Kandu

Did you know?

Au bureau, nous sommes perturbés par le bruit environ toutes les 11 minutes, et il faut plus de 25 minutes à notre cerveau pour se concentrer à nouveau sur une tâche…

Conversations entre collègues, sonneries de téléphone, bruits sourds d’équipements… sont autant de sources d’inconfort au bureau. Et quand on sait que l’on passe 40 % du temps sur notre lieu de travail, il est facile d’imaginer l’impact du bruit sur nos activités.

 

Pour bien comprendre le phénomène acoustique, un peu de physique s’impose

Le bruit est une onde sonore qui, telle une balle de ping-pong, va rebondir sur les surfaces lisses et dures : baie vitrée, écrans, cloisons, plafond… 

Au bureau, c’est donc balle de match pour le bruit, a fortiori dans les espaces partagés, où les activités sont mélangées pour plus de convivialité. Particulièrement dans le collimateur : les conversations téléphoniques et les échanges entre collègues. « C’est un vieil héritage darwinien ! L’ouïe est notre principal sens d’alerte et nous sommes très sensibles aux fréquences de la voix », souligne Yoan Le-Muet, directeur marketing Saint-Gobain Plafonds France.

 

Des conséquences nombreuses sur la santé

Entendre une conversation intelligible serait d’autant plus préjudiciable, qu’il faut 25 minutes au cerveau pour se concentrer à nouveau, après avoir été distrait. A ces problèmes de concentration, s’ajoutent des difficultés de compréhension et d’apprentissage, de la fatigue et de la nervosité, du stress et un manque de sommeil selon les dernières études de l’OMS… « La liste est longue, et les conséquences du bruit sur la santé sont nombreuses, estime Yoan Le-Muet. Pour l’entreprise, c’est aussi une perte d’efficacité et de productivité considérable ! »

 

Identifier les sources de bruit 

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe aujourd’hui des solutions performantes pour retrouver un espace acoustiquement confortable. Mais avant toute chose, il convient d’identifier les différentes sources de bruit à éliminer. S’agit-il de trafic routier ? d’équipements bruyants ? de conversations ? 

 

« La provenance est déterminante pour évaluer les travaux à entreprendre », souligne Pauline Lavagne d’Ortigue, Directrice Design et User Experience chez Kandu. Cette société appartenant au Groupe Saint-Gobain accompagne les entreprises souhaitant optimiser leurs espaces de travail. « Kandu s’appuie à la fois sur des données quantitatives mesurées in situ, grâce à un outil connecté muni de capteurs : le kandumètre ; et sur des données qualitatives collectées auprès des occupants. Nos acousticiens corrèlent ces données, en vue de poser un diagnostic précis et d’établir des recommandations adaptées ».

 

Parfois, le bâtiment nécessite d’importants travaux d’isolation acoustique pour empêcher les bruits extérieurs de pénétrer dans les espaces de travail. Mais, dans la majorité des cas, des solutions de correction acoustique associées à un réaménagement des espaces suffisent à améliorer considérablement le confort intérieur. 

 

Le saviez-vous ?

Isoler, c’est empêcher un bruit de circuler d’un volume à l’autre (par exemple, entre une salle de réunion et un bureau individuel). 

Absorber, c’est réduire le bruit au sein d’un même espace. C’est par exemple essentiel dans un centre d’appel (call center) où il est impératif de réduire le niveau sonore.

 

Silence du mur au plafond !

En la matière, les solutions sont multiples, et Saint-Gobain a développé une véritable expertise « anti-bruit », avec ses gammes de plafonds, panneaux muraux et de solutions modulaires des marques Ecophon ou Eurocoustic. 

 

Ainsi, pour casser l’intelligibilité des conversations en open-space, il est possible d’installer des écrans acoustiques à hauteur variable, qui vont réduire les nuisances sonores entre collègues. On peut aussi intégrer des plafonds déstructurés pour « capturer » les basses fréquences ou encore poser des panneaux muraux (Akusto Wall C, Acoustiroc®) qui vont limiter la réverbération de mur à mur. « Au-delà de l’acoustique, nous veillons toujours à adapter nos solutions à l’environnement dans lequel elles vont s’inscrire, » précise Yoan Le-Muet. 

 

Des produits anti-bruit, esthétiques, résistants aux chocs, lessivables, désinfectables…

Panneaux muraux résistants aux chocs pour les établissements scolaires, plafond design pour les musées, murs absorbants désinfectables pour les établissements hospitaliers… En plus d’être « silencieux », les produits acoustiques de Saint-Gobain jouent la carte de la polyvalence et de la durabilité. « Cette pluralité demeure notre plus grand défi », conclut Yoan Le-Muet. « L’innovation réside dans notre capacité à proposer des solutions acoustiques performantes, recyclables, adaptables à tous les milieux, avec un faible impact environnemental. » 

 

5 conseil pour un open-space calme
  1. Instaurer une charte de bonne conduite en espace partagé
  2. Réaménager l’espace, en évitant de mélanger activités et lieux de détente
  3. Installer des absorbeurs acoustiques sur les plafonds/murs ou sur le mobilier pour réduire la propagation du son
  4. Ajouter des séparateurs acoustiques de bureau pour casser l’intelligibilité des conversations
  5. Créer des lieux de repli : des cabines téléphoniques ou des salles permettant de s’isoler pour toutes les activités demandant de la concentration.

 


(1 ) : Oxford Economics 2016 ; étude menée auprès de 1200 employés et cadres

 

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